Intervention de Nidhal ATTIA dans le cadre du premier Cncours National de Plaidoyer pour le Climat : PARLONS CLIMAT qui a été organisé le 31 juillet 2016 à la salle de cinéma le RIO à Tunis.La communauté internationale s’est mise d’accord durant la dernière Conférence des Parties (COP21) à Paris à réduire le taux mondial de gaz à effet de serre émit dans l’atmosphère. Maintenant, après que chaque pays ait soumis sa contribution nationale (INDC), toutes les parties sont invitées à réévaluer leurs engagements et à les réviser avec la participation effective de la société civile. Or, en Tunisie, les rapports sont rédigés et soumis sans la consultation ni l’implication des associations. Bien évidemment, les critiques que portent les associations sur le contenu de la contribution nationale et les objectifs ciblés ne sont pas pris en considération. Notamment en termes de réduction de l’intensité carbone et du montant demandé pour les projets d’adaptation par rapport à celui demandé pour l’atténuation mentionnée dans le rapport. Il est nécessaire de définir toute une politique nationale de lutte contre le changement climatique en vue de parvenir à un développement durable en Tunisie. Nous attendons encore à ce que le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable prenne au sérieux le phénomène du Changement Climatique et ses effets à la fois incontestables et irréversibles en Tunisie. La participation de la société civile tunisienne à la COP21 à Paris était faible et décevante et le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable doit obligatoirement encourager et améliorer la représentativité des associations tunisiennes dans la COP22 qui va se tenir à Marrakech au Maroc du 7 au 18 novembre 2016 sachant que cette COP sera celle de l’Action, de l’Ambition mais surtout, la COP des Solutions.